Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome I, 1831.djvu/88

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des spectateurs qui trépignent de joie à la vue d’un homme déchiré par un taureau ; des chiens éventrés, un cheval qui fuit en traînant ses entrailles sur la poussière, un joli garçon lancé à vingt pieds en l’air ; voilà ce qu’il faut à ces âmes de métal brut. Les acrobates merveilleux du boulevard du Temple, les séculaires ascensions de madame Saqui ne brilleraient pas non plus parmi ces Basques dont les muscles d’acier rompraient plutôt que de fléchir, et dont les bonds élastiques rivalisent avec ceux de l’isard des montagnes. Le goût des émotions fortes et des entreprises surhumaines nous vient de