Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome IV, 1831.djvu/231

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effronté, la tournure cavalière, se présenta au parloir, et d’un ton hardi et décidé, demanda à l’écouteuse mademoiselle Rose de Beaumont.

— Et que lui voulez-vous, à mademoiselle Rose de Beaumont ? dit l’écouteuse, scandalisée de l’allure qu’elle avait sous les yeux, et de la voix qui frappait ses oreilles.

— Ce que je lui veux !… s’écria la nouvelle arrivée, eh bien ! j’aime bien ça, ce que je lui veux ! je veux la voir ; le reste ne vous regarde pas, la sœur… Allons, faites-la venir, et dépêchons, je n’ai pas de temps à perdre ; qu’elle chante Dieu ou les saints, je passe avant tous