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Scène VII


Les Mêmes, GÉRARD.


GÉRARD, à Sarah, bas, après avoir salué très-légèrement Flaminio.

Pardon, si je dérange un entretien que je ne jugeais pas devoir être si long… mais je viens vous donner un avis important pour votre gouverne : votre belle-sœur vient d’arriver ; elle est là !

Il montre le second salon.
SARAH, voulant y courir.

Ah ! j’en suis bien heureuse !

GÉRARD.

Attendez ! ne troublez pas un tête-à-tête ! Le duc s’est emparé d’elle au passage pour lui renouveler la demande la plus solennellement saugrenue… dans la circonstance !

SARAH.

Quoi donc ?

GÉRARD, bas.

Un superbe projet dont il venait justement de me faire part, et qu’on vous dira… quand vous aurez congédié ce monsieur.

SARAH, haut.

Mais… monsieur reste ; je l’en ai prié.

GÉRARD, bas, à Sarah.

Ah ! l’explication n’est pas finie ? Il parait qu’elle est catégorique.

SARAH.

Apparemment. Voyons la vôtre.

Gérard lui parle tout à fait bas.
FLAMINIO, à lui-même. Il est près de la cheminée.

Est-ce que je rêve ?… Oui ! je suis fou. Elle se repent d’avoir été injuste… voilà tout !

Il descend à gauche.