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ORNEMENTS MÉLODIQUES.
271. Quelquefois la mélodie reçoit des ornements qui, pour l’ordinaire, sont écrits en petites notes, ou figurés par des signes de convention. | |
Ces ornements ne comptent pas dans la mesure, mais ils prennent leur valeur sur celle des notes qui la constituent. | |
Les principaux ornements mélodiques : l’appoggiature, le groupe, le mordante et le trille. | |
272. L’appoggiature, de l’italien appoggiare, appuyer, est un ornement formé d’une ou de deux notes précédant une note de valeur réelle. L’appoggiature est toujours accentuée aux dépens de la note de valeur à laquelle elle se lie. | L’appoggiature. |
EXEMPLE :
![%p178s1
\relative c'' {
\time 3/4
\override Staff.TimeSignature #'transparent = ##t
s4 \appoggiatura b4 c2
\bar "||"
s4 \appoggiatura d4 c2
\bar "||"
s4 \appoggiatura {b16[ d]} c2
\bar "||"
s4 \appoggiatura {d16[ b]} c2
\bar "||"
}](http://upload.wikimedia.org/score/k/b/kb0fc44o554ejewrrkopcmg7pe0xntj/kb0fc44o.png)
273. La durée de l’appoggiature dépend du caractère de la phrase et du goût de l’exécutant. | |
Quand l’appoggiature doit être exécutée avec rapidité, la petite note qui la représente est ordinairement barrée. |
EXEMPLE :
![%p178s2
\relative c'' {
\time 3/4
\override Staff.TimeSignature #'transparent = ##t
s4 \acciaccatura b8 c2
\bar "||"
s4 \acciaccatura d8 c2
\bar "||"
}](http://upload.wikimedia.org/score/a/e/aea2ckvzufv3da47gubtteye0ca9ihk/aea2ckvz.png)
274. L’appoggiature prend sa valeur aux dépens de celle de la note essentielle qui suit. |
EXEMPLE :
![]() | |
Exécution. | ![]() |