Page:Saynètes et Monologues, sér. 3, 1884.djvu/174

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LÀ OAMK DE NIORT l«3 LÀ DXHOISKLI. Des militaires, alors ?... Les militaires sont très^demandés depuis quelque temps. LÀ DAME DB NIORT. y.ojï, non, uon, mademoiselle. C’est mon portrait que Je vr adrais avoir. LÀ DEMOISSLLB. Si madame a le plus petit bout de célébrité, si les ]our«  naux ont parlé d’elle soit en .bien, soit en mal, si quelque procès scandaleux, quelque aventure scabreuse l’ont mise en évidenee^ madame est certaine de son affaire : elle est dans nos casiers. LÀ DAMS DB NIORT. Mademoiselle, j’habite Niort... LÀ DEMOISELLE. Ohl alors, c’est tout différent. LÀ DÀMB DB NIORT. Je voudrais rapporter à mon mari quelque cbose de Paris. J’ai pensé que mon portrait— LÀ DBMOISBLLB. r Ne pourrait que lui être agréable. C’est une excellente idée que madame a eue là. Et vous restez ici quelque temps encore ? LÀ DÀMB DE NIORT. Je pars demain, malheureusement ! LÀ DEMOISELLE. Alors, c’est une photographie que madame désire. LÀ DÀMB DE NIORT. La photographie, c’est toujours la même chose. Toutes les photographies se ressemblent. On en est bien revenu à Niortl