Page:Saynètes et Monologues, sér. 3, 1884.djvu/209

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118 MONSIEUR GAMBREFORT ICAPINIER, très-froid, très-magistral. J’ai reçu votre lettre, elle est d’an bon style, et m’a impressionné favorablement. LÉON. Allons... tant mieux... Vous déjeunez avec moi ? MADINIER, choqné. Vous ne le penseï pas. LÉON) trè8-gra<deaz. C’est de trop bonne beure pour vous ? Alors qae diriez-vous, pour attendre, d’un biscuit et de quelques doigts de vieillissime porto ? MADINIER, à part. Ohl comme il me tente ! (nant, et se fusant noienoe.) Non«f. non. LÉON. Vous faites des cérémonies... mon oncle. MADINIER. Votre oncle... pas encore, ce me semble. LÉON. Pas ce matin sans doute... mais dans une quinzaine. Quelle figure sombre ! 11 n’est rien arrivé de fâcheux à Matbilde ?

MADINIER. Ce n’est pas pour elle... c’est pour vous qu’il faut trem-i bler. Vous être mis à dos un pareil adversaire ! LÉON. Quel adversaire ?Vouset moi, ne sommes-nous pas amis ? MADINIER. Eb I qui parle de vous et de moi ? moi, je suis conciliant, avec trois lignes d’excuse, on m’apaise, vous le savez. Mais Cambrefort n’est pas de ce caractère.