Page:Sayous - Jésus-Christ d’après Mahomet.djvu/86

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C’est également lui, l’enfant sur l’épaule duquel l’empire repose[1]. C’est encore lui le serviteur de l’Éternel, on le reconnaît à ce trait : « Alors reculeront et seront confus ceux qui se confient aux idoles, et disent aux images : Vous êtes nos dieux »[2]. Quel est en effet celui qui a détruit les idoles, si ce n’est le purificateur de la Kaaba ?

Quand nous aurons ajouté que d’assez nombreux passages des Psaumes[3], concernant le règne de Dieu et le triomphe de la justice sur la terre ont été appliqués à Mahomet, ainsi que le célèbre chapitre de Daniel[4] sur le Fils de l’homme, nous pourrons passer à la prophétie messianique contenue, d’après nos docteurs, dans le Nouveau Testament.

Les ouvriers de la onzième heure, dans la célèbre parabole du père de famille et de la vigne, préfigurent Mahomet et ses disciples, les derniers venus de la révélation divine[5].

La pierre rejetée par ceux qui bâtissaient pour devenir ensuite la principale pierre de l’angle, c’est encore Mahomet : le peuple auquel le royaume de Dieu sera ôté, c’est le peuple juif ; il sera donné à la nation qui en rendra les fruits, c’est-à-dire aux Arabes, messagers victorieux de la révélation[6].

Le culte en esprit et en vérité, commandé par Jésus dans son entretien avec la Samaritaine, c’est le culte institué par Mahomet, le destructeur des idoles[7].

  1. És. IX, 5.
  2. És. XLII, 17.
  3. Maracci cite les Ps. XLIV, XLVII, LXXI, CXLIX.
  4. Dan. VII.
  5. Mat. XX, 1—16.
  6. Mat. XXI, 42, 43.
  7. Jean IV, 21.