Page:Scènes de la vie privée et publique des animaux, tome 2.djvu/79

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Il était entré beaucoup de monde a la suite du RENARD.

entrant, «zhacun criait z Vive monseigneur le RENARD!

Et on avait bien raison, car je n’ai vu de ma vie un prince si affable

—Mes amis, disait-il, rien n’est changé dans ce cabi- net. ll n’)? a ici qu’un Animal de plus.

Cette belle parole fut couverte (Papplaurlissements.

Le RENARD prit alors une plume, celle-là même qui venait de servir au SINGE. Il la tailla avec le canif du SINGE, sfassit dans le fauteuil du SINGE, devant la table du SINGE, et écrivit les proclamations suivantes, avec l’encre même du SINGE :

PREMIÈRE PRÛCLÀYHATION.

a Habitants du Jardin des Plantes!

u Messieurs la Coq, le SINGE et le Peanaoucr ayant donné leur

démission, toute cause de (lÉSOPdPG a cessé.

u La RENARD,

n Gouverneur et rédacteur en duel’ provisoire au

— Lisez et signez, dit-il au Con, au SINGE et au PERROQUET.

Les deux derniers signèrent, mais M. le (Zoo refusa.

— Je ne me déshonorerai pas, dit-il.

— Nous allons voir, dit le RENARD.

Il reprit alors la plume et écrivit une nouvelle procla- mation de laquelle il espérait davantage, à ce qu’il parait.