Page:Schelle - Le Docteur Quesnay.djvu/112

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la marquise retournait vite à Quesnay ; quand elle fit son testament[1], elle l’y inscrivit pour une pension de 4.000 livres.

Il reçut d’elle beaucoup d’autres marques de bienveillance.

Les actes de baptême de ses petits-enfants, recueillis par M. Lorin, en sont une preuve. Le 24 janvier 1750, Mme de Pompadour fut marraine du premier-né de Guillaume-Blaise Quesnay, fils aîné du docteur ; le parrain était d’Argenson, ministre de la guerre. Le 18 mai de la même année, le premier enfant d’Hévin fut tenu sur les fonts baptismaux par le comte de Saint-Florentin et par la comtesse d’Estrade.

En 1753, le 1er juin, le second fils d’Hévin eut pour parrain Machault et pour marraine, la jeune Alexandrine, fille de Mme de Pompadour.

Le 30 mars 1761, celle-ci fut marraine d’un autre enfant d’Hévin, une fille ; son compère était le duc d’Ayen, que Quesnay connaissait avant d’être entré à la Cour.

  1. En 1757, Quesnay ne la soigna pas dans sa dernière maladie ; nous dirons plus loin pour quels motifs.