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M. DE SCHELLING,

SUR LA PHILOSOPHIE

DE M. COUSIN


Le texte est, autant que j’ai pu en juger, une traduction fort bien faite de la Préface que M. Cousin a placée en tête de la seconde édition de ses Fragmens philosophiques[1]. Déjà l’année passée j’avais écrit pour une de nos feuilles[2] une annonce critique de cette Préface, et maintenant j’ai consenti avec plaisir à ce que ce jugement servît en quelque sorte de préambule à la traduction faite par mon ami et ancien élève, le professeur Beckers. Mais, comme cette annonce, qui parut aussitôt après l’original, était destinée à des lecteurs qui ne l’auraient pas sous les yeux, elle en renfermait plusieurs passages littéralement traduits. Pour les lecteurs de la présente traduction, cette partie de mon premier travail est devenue inutile, et il a fallu me décider à donner un peu plus d’extension à la partie critique, et prendre occasion des propositions de l’auteur, pour y rattacher quelques observations fugitives.

  1. Paris, 1833.
  2. Les Annales de Bavière, 1833, n.°135. Blatt für Literatur, N.° XC.