Page:Schiller - Le Nécromancien ou le Prince à Venise, tome premier.djvu/150

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toire duquel vous prenez un si vif intérêt. Vous pouvez juger si j’avais quelque raison de trembler devant un être qui, deux fois et d’une manière si affreuse pour moi, s’est rencontré dans mon chemin.

Répondez encore à une seule question, dit le prince en se levant : Avez-vous toujours été sincère dans votre récit sur tout ce qui concerne le chevalier ?

Je crois l’avoir été, répondit le Sicilien. —

Franchement, l’avez-vous toujours reconnu pour un honnête homme ? —

Oui, sur mon Dieu, je l’ai toujours reconnu pour tel. —

Même lorsqu’il vous donna la bague en question ? —