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Page:Schiller - Le Nécromancien ou le Prince à Venise, tome second.djvu/108

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dello se rend fréquemment ; je ne sais quel est l’intérêt qui l’y attire ; j’imagine qu’il y a quelqu’affaire de cœur. Il y trouva, il y a quelques jours, une compagnie composée d’avocats, d’officiers du gouvernement, tous gens de bonne humeur, et ses anciennes connaissances. On s’étonne, on se réjouit de le revoir. La connaissance renouvelée, chacun raconte son histoire. Biondello donne aussi la sienne, et il le fait en peu de mots. On le félicite de son dernier établissement, qui semble lui promettre de grands avantages. On a entendu parler de la somptuosité de la maison du prince, et de la générosité avec laquelle il récompense ceux qui le servent avec dis-