Page:Schiller - Le Nécromancien ou le Prince à Venise, tome second.djvu/6

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cœur ouvert. Quoi que vous puissiez me dire, j’ai ce peuple en aversion, depuis surtout que le prince est devenu un des leurs ; votre départ m’a laissé seul, et je me trouve comme abandonné au-milieu de cette ville populeuse. Z*** prend plus facilement son parti : les beautés de Venise le dédommagent des désagréments que nous éprouvons ensemble, ou les lui font oublier. Au fond, que regretterait-il ? il n’a vu et ne demande dans le prince qu’un maître ; il le trouve en tout point : mais moi, vous savez quelle part mon cœur a toujours pris aux peines et aux plaisirs du prince, et combien je lui devais cet attachement. Il y a