Page:Schiller - Le Nécromancien ou le Prince à Venise, tome second.djvu/69

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Quelques tableaux ayant attiré mon attention du côté de l’autel, je m’approchai pour les examiner : insensiblement j’avais parcouru tout un côté de l’église, et j’étais parvenu à l’extrémité opposée à la principale entrée. Ici, je montai quelques marches qui, tournant autour d’une colonne, conduisaient à une chapelle latérale, où se trouvent quelques petits autels et quelques statues de saints dans des niches. En me tournant à droite pour m’avancer dans la chapelle, j’entends tout près de moi un léger murmure, comme de quelqu’un qui parle à voix basse ; je me tourne, et à deux pas de moi se présente tout à coup à mes regards une figure de femme... Mais cette figure !...