Page:Schiller - Le Nécromancien ou le Prince à Venise, tome second.djvu/88

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fait, c’est ce que j’ignore parfaitement encore ; mais d’après la connaissance que j’ai acquise de son caractère, je ne puis douter qu’il ne soit de nature à lui faire honneur. Au reste, j’étais loin d’imaginer qu’il pût avoir pour moi de pareils secrets. Après cette découverte, je ne pouvais me dispenser de lui parler des offres du marquis : à mon grand étonnement, elles furent acceptées sans la moindre difficulté. Il me donna plein pouvoir de traiter avec lui de la manière que je jugerais la plus convenable, et de rembourser immédiatement l’usurier ; quant à lui, il se proposait d’écrire encore au premier moment à sa sœur.