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VI

FRANZ


Grâce à la description par trop vive de la fin de ma dernière lettre, je ne vous ai pas encore raconté ce que je voulais vous dire. Le souvenir des plaisirs secrets que je goûtais au temps de ma floraison virginale m’a fait sauter la plume hors des mains. Celles-ci ont rempli un rôle qui, aujourd’hui encore, en pleine maturité, n’a pas perdu tous ses charmes pour moi et auquel j’ai encore très souvent recours dans ma défiance justifiée des hommes. Je vous ai déjà dit que mon prochain aveu m’est très pénible. Je vous ai déjà confessé le plus gros ; je dois pourtant faire un grand effort pour être sincère dans ce qui va suivre. Je vous l’ai déjà dit, je ne regrette rien de ce que j’ai fait pour assouvir ma sensualité, — excepté mon abandon complet à cet homme sans conscience qui, sans votre aide, m’aurait rendue malheureuse pour toujours. Ainsi, je ne regrette pas ce que j’ai fait alors, à Vienne, vers la fin de mes études musicales.

Quand que je fus assez avancée pour étudier des