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rée des princes et princesses de la cour» que rien ne me soit dénié de tout ce que je demanderai au Roi, tant pour mes parents que serviteurs.

Et nomma les noms du Roi et ceux de Madame de Montespan, qui étaient dans la conjuration.

Il avait acheté un écu l’enfant qui fut sacrifié à cette messe qui lui fut présenté par une grande Me et ayant tiré du sang de l’enfant qu’il piqua à la gorge avec un canif« il en versa dans le calice, après quoi l’enfant fut retiré et emporté dans un autre lieu, dont ensuite on lui rapporta le cœur et les entrailles pour en faire une deuxième, et qui devaient servir, à ce que lui dirent Leroy et le gentilhomme, pour faire des poudres pour le (Roi) et pour madame de (Montespan), la dame pour qui il dit la messe eut toujours des coiffes baissées qui lui couvraient le visage et la moitié du sein. Il dit la deuxième messe dans une masure sur les remparts de Saint-Denis, sur la même femme, avec les mêmes cérémonies, et la Pelletier s’y trouva. Dit la troisième à Paris chez la Voisin sur la même femme, il peut y avoir de cela huit ou neuf ans, et depuis a dit treize à quatorze ans. Déclare encore qu’il y a cinq ans qu’il a dit pareille messe chez la Voisin sur la même personne, qu’on lui a toujours dit être (Madame de Mon-