Page:Scott - Le Lord des îles, Gosselin, 1824.djvu/258

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AIlez, mes vers, allez au hasard ; ne blâmez pas le ménestrel de n’avoir point choisi pour ses humbles chants un protecteur dont le nom et l’amitié partiale auroient pu vous aplanir le chemin de la gloire. Il était… Ah ! que de douloureux regrets dans ces deux mots ! il étoit une amie généreuse, qui, si le sort l’eût permis, vous auroit, ô mes vers, donné le droit de marcher fièrement à côté des plus nobles productions des Muses.

Aujourd’hui elle est devenue l’égale des anges… Il lui manquoit si peu de chose pour l’être déjà dans son pèlerinage dans ce bas monde ! A quoi bon rappeler cette patience qui lui faisoit cacher ses douleurs pour adoucir celles des autres ? A quoi bon dire