Page:Scott - Le Lord des îles, Gosselin, 1824.djvu/27

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XIII.

Pensée flatteuse, mais vaine !… Non, Morag, remarque un emblème plus vrai de son empressement, dans cette barque, isolée qui, serrant sa voile et son gouvernail, lutte contre le vent. Dès la pointe du jour, nos yeux inquiets ont cherché à connoître la route qu’elle voudroit suivre. Les promesses de l’aurore l’ont trompée ; notre rade-offre aux gens de l’équipage un asile- contre les vents contraires ; cependant ils redoublent d’efforts pour ployer leur voile bruyante, et cherchent à gagner la haute nier comme s’ils craignoient Artornish plus que le vent et les écueils.

XIV.

La jeune fiancée avoit dit vrai. Cette barque qu’elle voyoit sur la mer luttoit contre les flots, et, le flanc p