Page:Scribe - Œuvres complètes, éd. Dentu, vol. 67.djvu/189

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Qu’il nous laisse vivre
Obscurs et contents !

(Le Grand-Mogol sort, entouré de tous ses officiers et suivi par la foule du peuple.)

MAÏMA.

Tu as entendu ?

BALKIS.

Tout… Pauvre Xaïloum !

MAÏMA.

Son compte est bon !…


Scène VI.

MAÏMA et BALKIS, restées seules.
DUO.
MAÏMA et BALKIS.
La fortune ennemie
Vient de briser mes jours !
Car c’est perdre la vie
Que perdre ses amours !
MAÏMA.
O dévoûment trop tendre,
Par l’ingrat méconnu !
Rien ne peut plus me rendre
Celui que j’ai perdu !
BALKIS.
D’un juge inexorable,
Ah ! je crains le courroux !
Et Xaïloum coupable
Tombera sous ses coups !
MAÏMA et BALKIS.
La fortune ennemie, etc.