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MADAME DE MELCOURT.

Et moi, je vais conduire Sophie dans votre nouvel appartement. Viens, ma chère, nous avons tant de choses à nous dire. Messieurs, nous vous laissons.

(Ils sortent.)

Scène XIII.

RONDON, GERMONT.
GERMONT.

Monsieur est un ami du jeune M. Delmar ? un auteur, sans doute ?

RONDON.

Oui, monsieur, connu par quelques succès agréables.

GERMONT.

Monsieur, je cultive aussi les sciences et les arts, mais en amateur. J’ai composé un Cours d’Agriculture, et, dans ma jeunesse je maniais le pinceau ; j’ai fait un Massacre des Innocens, qui, j’ose dire, était effrayant à voir.

RONDON.

Monsieur, je m’en rapporte bien à vous ; mais, que puis-je faire pour votre service ?

GERMONT.

Je ne sais comment reconnaître votre obligeance, monsieur ; c’est sur un de vos confrères que je voudrais vous consulter. (Regardant le papier qu’il tire de sa poche.) Connaissez-vous un monsieur Rondon ?