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Page:Sedaine - Le Philosophe sans le savoir, Librairie de la B. N., 1880.djvu/67

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m. vanderk père. — Il est sorti pour une affaire indispensable.

la tante. — Indispensable, indispensable ! votre sang-froid me tue : il faut me le trouver mort ou vif : c’est lui qui me donne la main.

m. vanderk père. — Je compte vous la donner, s’il le faut.

la tante. — Vous ? Au reste je le veux bien, vous me ferez honneur. Oh ! çà, mon frère, parlons raison : il n’y a point de choses que je n’aie imaginées pour mon neveu, quoiqu’il soit malhonnête à lui d’être sorti. Il y a près mon château, ou plutôt près du vôtre, et je vous en rends grâces, il y a un certain fief qui a été enlevé à ta famille en 1573, mais il n’est pas rachetable.

m. vanderk père. — Soit.

la tante. — C’est un abus ; mais c’est fâcheux.

m. vanderk père. — Cela peut être : allons rejoindre....

la tante. — Nous avons le temps. Il faut repeindre les vitraux de la chapelle ; cela vous étonne ?

m. vanderk père. — Nous parlerons de cela.

la tante. — C’est que les armoiries sont écartelées d’Aragon, et que le lambel....

m. vanderk père. — Ma soeur, vous ne partez pas aujourd’hui ?