Page:Sedaine - Théâtre.djvu/263

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

M. Vanderk père.

Donnez-vous patience.

Le domestique.

Ah ! la voilà ! (Pendant que le père lit, le domestique bâille et le fils rêve.)

M. Vanderk père.

Vous direz à votre maître… Qu’est-il, votre maître ?

Le domestique.

Monsieur d’Esparville.

M. Vanderk père.

J’entends ; mais quel est son état ?

Le domestique.

Il n’y a pas longtemps que je suis à lui ; mais il a servi.

M. Vanderk père.

Servi ?

Le domestique.

Oui, c’est un ancien officier, un officier distingué même.

M. Vanderk père.

Dites à votre maître, dites à monsieur d’Esparville, que demain, entre trois et quatre heures après-midi, je l’attends ici.

Le domestique.

Oui.

M. Vanderk père.

Dites, je vous en prie, que je suis bien fâché de ne pouvoir lui donner une heure plus prompte, que je suis dans l’embarras.

Le domestique.

Oh ! Je sais, je sais… La noce de mademoiselle votre fille, oh ! je sais, je sais… (Il tourne du côté du magasin.)