Page:Sedaine - Théâtre.djvu/272

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Victorine.

C’est joli, une montre à répétition ; lorsqu’on se réveille, on sonne l’heure : je crois que je me réveillerais exprès.

M. Vanderk fils.

Eh bien ! je veux qu’elle passe la nuit dans ta chambre, pour savoir si tu te réveilleras.

Victorine.

Oh ! non.

M. Vanderk fils.

Je t’en prie.

Victorine.

Si on le savait, on se moquerait de moi.

M. Vanderk fils.

Qui le dira ? tu me la rendras demain au matin.

Victorine.

Vous pouvez en être sûr ; mais… et vous ?

M. Vanderk fils.

N’ai-je pas ma pendule ? et tu me la rendras ?

Victorine.

Sans doute.

M. Vanderk fils.

Qu’à moi.

Victorine.

À qui donc ?

M. Vanderk fils.

Qu’à moi.

Victorine.

Eh ! mais, sans doute.

M. Vanderk fils.

Bonsoir, Victorine. Adieu. Bonsoir. Qu’à moi… qu’à moi.