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Scène IV


M. VANDERK PÈRE, LA TANTE.
M. Vanderk père, ayant repris un air serein.

Eh bien ! ma sœur, puis-je enfin me livrer au plaisir de vous revoir ?

La tante.

Mon frère, je suis très en colère ; vous gronderez après, si vous voulez.

M. Vanderk père.

J’ai tout lieu d’être fâché contre vous.

La tante.

Et moi contre votre fils.

M. Vanderk père.

J’ai cru que les droits du sang n’admettaient point de ces ménagements, et qu’un frère…

La tante.

Et moi, qu’une sœur comme moi mérite de certains égards.

M. Vanderk père.

Quoi ! vous aurait-on manqué en quelque chose ?

La tante.

Oui, sans doute.

M. Vanderk père.

Qui ?

La tante.

Votre fils.

M. Vanderk père.

Mon fils ! Et quand peut-il vous avoir désobligée ?