Page:Sedaine - Théâtre.djvu/302

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mon gendre !… toute cette famille est si respectable, si honnête ! la bonne robe est sage comme les lois. Mais, mon ami, j’ai un reproche à vous faire, et votre sœur a raison : vous donnez aujourd’hui de l’occupation à votre fils, vous l’envoyez je ne sais en quel endroit ; au reste, vous le savez ; il faut cependant que ce soit très-loin, car je suis sûre qu’il ne s’est point amusé : et lorsqu’il va revenir, il ne pourra nous rejoindre. Victorine a dit à ma fille qu’il n’était pas habillé, et qu’il était monté à cheval.

M. Vanderk père., lui prenant la main affectueusement.

Laissez-moi respirer, et permettez-moi de ne penser qu’à votre satisfaction ; votre santé me fait le plus grand plaisir : nous avons tellement besoin de nos forces, l’adversité est si près de nous… La plus grande félicité est si peu stable, si peu… Ne faisons point attendre, on doit nous trouver de moins dans la compagnie. La voici.



Scène XII


Les précédents, SOPHIE, LE GENDRE, LA TANTE.


M. Vanderk père.

Allons, belle jeunesse. Madame, nous avons été ainsi. Puissiez-vous, mes enfants, voir un pareil jour, (À part) et plus beau que celui-ci.