Page:Segard - Le Mirage perpétuel, 1903.djvu/21

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


CADIX



Blanc fouillis de villas que cerne le désert
Et qui mires dans l’eau ta face polychrôme,
Cité des minarets, des clochers et des dômes,
Ô Cadix, oasis de maisons dans la mer !

Le vent lourd d’Orient frôle tes chêneverts,
Il porte les parfums dont ta grâce s’embaume
Et mêle des langueurs de lente cinnamome
À la forte saveur de tes grands buis amers.