Page:Segard - Le Mirage perpétuel, 1903.djvu/50

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Ces yeux… est-ce tristesse ou fatigue amoureuse ?
Tu nous troubles encor, favori d’Hadrien,
Quand tu fais se cambrer la ligne de tes reins
Et que tu tends vers nous tes mains impérieuses !

Les siècles t’ont gardé le prestige éternel
Des hommes dont la vie est un défi au ciel,
Et de la volupté demeure dans ton geste
D’homme né pour l’amour et dédaigneux du reste.