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Page:Segur - La Fortune de Gaspard.djvu/246

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XVIII

M. FRÖLICHEIN REPARAÎT.


M. Féréor suivait avec un vif intérêt les travaux de Gaspard et les perfectionnements de son invention. Il attendait avec impatience l’ouverture de l’usine, où on devait faire les premiers essais publics le jour de l’adoption de Gaspard, après s’être assuré qu’ils feraient honneur à l’inventeur. Les actes étaient prêts ; toutes les formalités de la loi étaient remplies.

« Gaspard, dit un jour M. Féréor, as-tu prévenu ton père et ta mère ? il faut qu’ils soient là, le jour de ton adoption légale, pour signer les actes.

Gaspard.

J’attendais les ordres de monsieur.

M. Féréor.

Va leur dire que ce sera pour mercredi prochain, et que tu les engages à dîner ce jour-là.

Gaspard.

Pas moi, monsieur, c’est vous qui invitez.