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Page:Segur - La Fortune de Gaspard.djvu/320

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XXIII

MARIAGE DE GASPARD.


Gaspard écrivit à M. Frölichein une lettre très habile, polie quoique froide, afin de ne pas amener de changement trop subit entre l’impertinence de la veille et le langage convenable d’un futur gendre à un futur beau-père. Il termina par une phrase de politesse pour sa future, et par la prière instante de hâter le mariage comme dédommagement de l’absence forcée à laquelle le condamnait la mort de son pauvre père. Il avertit que M. Féréor et lui seraient prêts dans un mois. Il écrivit ensuite au tapissier, et lui recommanda de ne rien ménager et d’y mettre la plus grande promptitude. Tout devait être apporté et posé trois semaines après la réception de cette lettre.

Avant de faire partir sa correspondance, il la fit lire à M. Féréor, qui approuva et lui demanda de l’aider dans ses calculs pour le partage de sa fortune avec lui.