XXVII
MINA CHEZ M. FÉRÉOR. PIANO ET MUSIQUE.
Mina entra chez M. Féréor ; elle examina chaque meuble, chaque objet. Après avoir tout vu, elle remarqua l’absence de crucifix.
« Pauvre père ! pensa-t-elle. Il n’est pas pieux comme Gaspard. Mais nous lui ferons aimer le bon Dieu ; nous prierons tant pour lui ! »
Et, se mettant à genoux au pied du lit de M. Féréor, elle pria avec ferveur pour que son cher père aimât le bon Dieu par-dessus toutes choses.
Pendant qu’elle priait, M. Féréor rentra chez lui et resta stupéfait de voir Mina à genoux auprès de son lit.
« Mina, dit-il en s’approchant et en cherchant doucement à la relever, Mina, ma fille, que fais-tu ? Par quel hasard es-tu chez moi ? »
Mina se releva ; ses yeux étaient humides, sa physionomie était grave ; elle prit la main de M. Féréor dans les siennes.