Page:Segur - Lettres de la comtesse de Segur.djvu/210

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averse dans le Parc-Royal qui est trop beau, ainsi que le Palais, pour un petit roitelet comme le roi des Belges. T’ai-je dit que ton règlement de vie me paraît excellent et très bien coupé ; le difficile est l’exactitude, sauf les cas imprévus et qui ne dépendent pas de la volonté, comme les visites à faire et à recevoir, les indispositions, les parties et événe-mens extraordinaires, pêche, chasse, grande promenade, etc.

Adieu, ma chère bonne petite ; je suis encore très en l’air ; je resterai ici jusqu’au 28011 29. J’irai après à Kermadio. Je t’embrasse bien tendrement et j’attends de tes nouvelles avec impatience. Nathalie et Paul me parlent beaucoup de toi et d’Émile et sont très touchés et occupés de votre chagrin[1].



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À LA VICOMTESSE ÉMILE DE PITRAY


Bruxelles, 20 octobre 1863.


Que le bon Dieu et Notre-Dame de la Salette te protègent, ma pauvre chère enfant ! Si l’eau de la Salette a guéri le cher petit Paul, c’est une grande bénédiction pour toi et ta maison, et une preuve que tu es particulièrement agréable à la bonne Sainte Vierge. J’attends avec anxiété la lettre que tu me promets; tu sais que je reste ici jusqu’au 29. Si Paul se rétablit, comme je l’espère et comme je le demande au bon Dieu et à Notre-Dame de la Salette,

  1. Nous venions de perdre ma petite Marguerite.