Page:Semaine religieuse du diocèse de Nantes du dimanche 26 septembre 1869.djvu/9

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siez jusqu’à la mort demeurer, persévérer dans la sages.,i /A L «> Christ. »

» Après avoir tracé ces lignes, le Saint-Père, se penrluinl m l>côté, jeta à la suite un paraphe si net, si bien formé, d’un iriiii ai ferme, qu’on dirait la main d’un calligraphe encore dans la lonn du l’âge.

» Puis, se redressant lout radieux : « Ecco la ! dit-Il, le voilà, mon apostolat ; portez-le à votre jeunesse, et qu’elle en profite bien. « » Nous eûmes le bonheur d’avoir plus d’un quart d’heure d’un dionce, pendant lequel nous avions pu contempler à notre aiso lu lu Mu figure de Pie IX, entendre ses délicieuses paroles et recevoir son pu ternels encouragements sur toutes les difficultés des Ecoles. — « lu embarras et les difficultés, nous dit Sa Sainteté, sont le cachet de» autre» de Dieu ; c’est par là que mus êtes associés aux épreuves tou jours renouvelées de l’Eglise catholique. »

Aix. — Le Messager de Provence, dans l’un de ses derniers nnun’ ros, raconte le fait suivant qui vient de se passer au Tholonel : « La semaine dernière, notre nouveau curé, M. Savournin, étail rê veillé en sursaut, vers minuit, par le cri d’alarme : Au feu ! au fini 1 que poussait un de ses paroissiens. Le bon prêtre s’élance à l’instant de son lit, pareil à la fenêtre, apprend qu’une maison du voisinait» brûle, et que les secours manquent. Il se revêt de sa soutane, descimil, monte au clocher et sonne violemment le tocsin. Pendant trois quivl» d’heure, ses bras ne cessent de s’agiter, les sons de la cloche rolon tissent au loin, et des campagnes les plus éloignées les habitants dispersés répondent à l’appel. Mais, en attendant leur arrivée, le feu grau dit et fait son œuvre de destruction.

» Confiant alors à des bras moins jeunes cl moins utiles la corde du beffroi, le digne curé quilto le clocher et se. précipite sur le théâtre da l’incendie ; il appliqua contre lo mur les échelles, il monte, il desr nd, encourage ses paroissiens, leur donne ses ordres, se charge d’un cul-m de terre, puis d’un baquet d’eau, puis encore d’un autre cabas, pull encore d’un autre baquet ; il monte, il descend, il remonte, tous mit» qui arrivent suivent, électrisés, son exemple ; il pénètre jusqu’au foyef, s’acharne contre le fléau et no s’arrête que lorsque, vers quatre heure» l’incendie est complètement vaincu. Imprégné et presque asphpU par la fumée, ruisselant d’eau et trempé de sueur, M. l’abbé Savmir nin, encore convalescent à la suite d’une grave maladie, fléchit, cbnn• celle et se traîne avec peine chez lui : on le réchauffe, on lo ranima | mais, pris par des douleurs dans tous ses membres, il ne peut plu» remuer.

» llatons-nous de dire qu’à cette heure, M. l’abbé Savournin e»| । complètement rétabli et que sa belle conduite fait ici l’objet de huiiu» les conversations. »

— Un rapport officiel vient d’être publié sur les établissements lin» pilaliers de France. Nous y trouvons le tableau suivant des diverw* J congrégations desservant le plus grand nombre d’hôpitaux :