Page:Senancour - Rêveries, 1833.djvu/171

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


XVII.


repos.


Une eau errante descendait dans les prés déjà dépouillés de fleurs. On l’entendait à peine, et le silence de la nuit agrandissait l’espace. Du côté des montagnes, on ne discernait que les hautes cimes chargées de frimas. Dans la profondeur du ciel, des feux innombrables annonçaient pour d’autres mondes les combinaisons diverses de la vie sans bornes.

La vie paisible, le repos de l’ame ne sont pas donnés à l’homme. Cependant, au milieu même de la destruction, il espère. Quel est ce pouvoir de la