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Page:Senancour - Rêveries, 1833.djvu/327

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XXXVIII.


de la réalité invisible.


Autrefois, sur ces mêmes pentes des Alpes, vous avez vu arborer d’autres étendards et suivre d’autres coutumes. Ce jour ne vous semble pas ancien, parce que vos heures consumées depuis, sont restées inutiles ; cependant, ceux qui viennent de sortir de l’enfance, regardent les vicissitudes de ce pays comme des faits du vieux temps.

Mais dans les retraites plus reculées du montagnard, dans ces demeures libres et pauvres, qu’y a-t-il de changé ? Le sol presque indomptable y con-