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canes avec ses traducteurs, avec les artistes, avec tout le monde.

À la Lettre sur la musique, Ch. Monselet répondit dans le Figaro[1] du 13 janvier 1861, par une Lettre à Richard Wagner, d’un sel médiocre. Il y faisait étalage d’érudition en appliquant à Wagner une citation du poème satirique de la Polymnie, composé par Marmontel sur le chevalier Gluck.

L’un des passages le plus souvent incriminés de la lettre à F. Villot fut celui où Wagner a développé la métaphore de la mélodie de la forêt. La cause première de l’obscurité apparente de ce passage et des plaisanteries de la presse à ce sujet provient, ainsi que l’a indiqué M. J. Weber dans un article sur la brochure de Mme Bernardini (Temps du Ier mars 1882), d’une grossière erreur de traduction.


L’impression produite par la forêt est com-

    blätter (1884), il n’y eut pas moins de 164 répétitions, dont 73 au piano, 45 pour les chœurs, 27 avec les premiers sujets, 4 pour les décors et 14 répétitions générales, en scène, avec l’orchestre, les décors et les costumes. Il fallut ajouter à l’orchestre, sur la demande formelle du compositeur, 12 cors, 12 trompettes, 2 petites flûtes, 4 grandes flûtes, 4 hautbois, 2 clarinettes en ré, 4 clarinettes ordinaires, 4 bassons, un tombour de basque, une paire de cymbales, un triangle et 4 trombones.

  1. À cette époque, le Figaro, dirigé par Villemessant, était bihebdomadaire.