Page:Shaftesbury - Principes de la philosophie morale, tad Diderot, 1745.djvu/26

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comme si notre Religion étoit une espece de culte magique & qu’elle eût d’autre base que la croyance d’un seul Etre suprême ; ou que la croyance d’un seul Etre suprême fondée sur des raisonnemens philosophiques, fût incompatible avec notre Religion. Certes, ce seroit donner beau jeu à ceux qui, soit par Scepticisme soit par vanité, ne sont déjà que trop enclins à rejetter toute révélation.

Et ailleurs, voici comment il s’exprime encore.


[1] Quant à la foi & à l’orthodoxie de ma croyance, je me sens,

    a kind of Magick, which depended not on the Belief of a single supreme Being. Or as if the firm & rational Belief of such a Being, on philosophical grounds, was an improper Qualification for believing any thing further. Excellent Presomption, for those who naturally incline to the Disbelief of Revelation, or who thro’ Vanity affect a Freedom of this kind !

  1. The only Subject on which we are perfectly secure, and without fear