comme le rossignol, — jusqu’à ce que mes couleurs soient arborées en France. — Voilà ma réponse finale. Sur ce, va-t’en.
— Cette bravade et toutes les bravades anglaises — me blessent moins que la vue empoisonnée de cet homme.
— Celui-là est le plus perfide, qui de tous devrait être le plus loyal.
— Maintenant, milords, notre barque rapide est sous voile ; — notre gage est jeté, et la guerre sera vite commencée, — mais ne sera pas terminée si tôt.
— Mais pourquoi sir William Montagne vient-il ? — Où en est la trêve entre l’Écossais et nous ?
— Rompue, brisée, mon illustre seigneur ! — À peine ce roi traître a-t-il été informé — de la retraite de votre armée. — que soudain, oubliant son serment récent, — il a envahi les villes frontières. — Berwick est conquis ; Newcastle pillé et perdu ; — et maintenant le tyran investit — le château de Roxburgh, où — la comtesse de Salisbury est enfermée et en danger de mort.
— C’est ta fille, Warwick, n’est-ce pas ? — C’est cette comtesse dont le mari a si longtemps servi en Bretagne — pour y établir le seigneur de Montfort ?
— En effet, milord.
— Ignoble David ! en es-tu donc réduit à tourner — contre