Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 5.djvu/42

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reprendre de force ! — Monstrueuse ingratitude !

Le fou. – Si tu étais mon fou, noncle, je t’aurais fait battre pour être devenu vieux avant le temps.

Lear. – Comment cela ?

Le fou. – Tu n’aurais pas dû être vieux avant d’être sage.

Lear. – Oh ! que je ne devienne pas fou ! que je ne sois pas fou ! Ciel miséricordieux, conserve-moi de la modération. Je ne voudrais pas devenir fou. Entre un gentilhomme. — Eh bien ! mes chevaux sont-ils prêts ?

Le gentilhomme. – Tout prêts, mon seigneur.

Lear. – Viens, mon enfant.