— Avec quelle joie ils jappent sur une piste menteuse ! — Oh ! vous faites fausse route, infidèles chiens danois.
— Les portes sont enfoncées !
— Où est ce roi ?… Messieurs, tenez-vous tous dehors.
— Non, entrons.
Je vous en prie, laissez-moi faire.
— Oui ! oui !
— Je vous remercie… Gardez la porte… Ô toi, roi vil, — rends-moi mon père.
Du calme, mon bon Laertes !
— Chaque goutte de sang qui se calme en moi me proclame bâtard, — crie à mon père : — Cocu ! et marque du mot : Prostituée ! — le front chaste et immaculé — de ma vertueuse mère.
Par quel motif, Laertes, — ta rébellion prend-elle ces airs de géants ? — Lâchez-le, Gertrude ; ne craignez rien pour notre personne : — une telle divinité fait la haie autour d’un roi — que la trahison ne fait qu’entrevoir ses projets — et reste impuissante… Dis-moi, Laertes, — pourquoi tu es si furieux. Lâchez-le, Gertrude ; — parle, l’ami !