— Ah ! quel bonnet à l’envers le ciel nous a envoyé là !
— Il ressemble de visage à Cœur de Lion, — et l’accent de sa voix le rappelle : — ne lisez-vous pas quelques traits de mon fils — dans la large organisation de cet homme ?
— Mon œil a bien examiné son extérieur — et y retrouve parfaitement Richard.
Parlez, drôle, — pour quel motif réclamez-vous la succession de votre frère ?
— Parce qu’il a un profil comme celui de mon père ! — Avec cette demi-face-là, il veut avoir toutes mes terres : — cinq cents livres par an, pour ce profil d’un liard !
— Mon gracieux suzerain, quand mon père vivait, — votre frère l’employait beaucoup…
— Eh ! mais, monsieur, ça ne vous donne pas le droit de prendre mes terres : — votre récit doit dire comment il employait ma mère.
— Une fois, il expédia mon père comme ambassadeur — en Allemagne, pour y traiter avec l’empereur — des grandes affaires qui intéressaient ce temps-là. — Le roi prit avantage de cette absence, — et, tant qu’elle dura, séjourna chez mon père. — Comment il triompha ? j’ai honte de le dire. — Mais la vérité est la vérité : il y avait