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SCÈNE IV.
CLARENCE.
Mais pas royal, comme je le suis.
DEUXIÈME ASSASSIN.
En revanche, loyal, comme vous ne l’êtes pas.
CLARENCE.
— Ta voix est un tonnerre ; mais ton regard est humble.
PREMIER ASSASSIN.
— Ma voix est celle du roi ; mon regard est mon regard.
CLARENCE.
— Qu’elles sont ténébreuses, tes paroles, et qu’elles sont funèbres ! — Vos yeux me menacent : pourquoi êtes-vous si pâles ? — Qui vous a envoyés ici ? Dans quel but venez-vous ?
LES DEUX ASSASSINS.
Pour… pour… pour…
CLARENCE.
Pour m’assassiner ?
LES DEUX ASSASSINS.
Oui, oui.
CLARENCE.
— À peine avez-vous le cœur de le dire ; — vous ne pouvez donc avoir le cœur de le faire. — En quoi, mes amis, vous ai-je offensés ?
PREMIER ASSASSIN.
— Nous ? vous ne nous avez pas offensés ; mais c’est le roi.
CLARENCE.
— Je me réconcilierai avec lui.
DEUXIÈME ASSASSIN.
— Jamais, milord : ainsi préparez-vous à mourir.
CLARENCE.
— Êtes-vous choisis entre la foule des hommes — pour