— Si vous n’étiez venu à point nommé, milord, — lord William Hastings aurait prononcé, — je veux dire voté pour vous, sur le couronnement du roi.
— Personne ne pouvait le faire plus hardiment que lord Hastings. — Sa seigneurie me connaît bien et m’aime bien. — Milord d’Ély, la dernière fois que j’ai été à Holborn, — j’ai vu de belles fraises, là, dans votre jardin ; — je vous prie de m’en envoyer chercher quelques-unes.
— Ma foi ! oui, de tout mon cœur, milord.
— Cousin Buckingham, un mot. — Catesby a sondé Hastings sur notre affaire : il a trouvé ce têtu-là si chaud — qu’il veut perdre la tête plutôt que de consentir — à ce que l’enfant de son maître, comme il l’appelle pieusement, — perde ses droits au trône d’Angleterre.
Retirez-vous un moment ; je sortirai avec vous.
— Nous n’avons pas encore fixé le jour triomphal. — Demain, à mon avis, c’est trop tôt. — Pour moi, je ne suis pas aussi bien préparé — que je le serais si l’on retardait le jour.
— Où est milord protecteur ? J’ai envoyé chercher — ces fraises.