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NOTES.

(63) L’édition in-folio omet tout ce dialogue entre les serviteurs de Cornouailles.

(64) La réplique d’Edgar s’arrête à ces mots dans l’édition in-folio.

(65) « Oh ! quelle différence entre un homme et un homme ! » Cette exclamation manque au texte des in-4o.

(66) Ce dernier vers a été retranché de l’édition de 1623.

(67) L’édition de 1623 termine ici l’apostrophe de Goneril.

(68) Elle retranche les deux répliques qui suivent et fait entrer le messager immédiatement après cette exclamation : « Oh ! vain imhécile ! »

(69) « Cette scène tout entière a été omise dans l’édition in-folio, sans doute pour abréger la pièce, mais elle est absolument nécessaire à la marche de l’action. » — Johnson.

(70) Cette description a été universellement admirée, en Angleterre, depuis qu’Addison a déclaré que « celui qui pouvait la lire sans subir le vertige, devait avoir la tête ou très-forte ou très-faible. »

(71) « Ce délicat stratagème avait été effectivement mis à exécution cinquante ans avant la naissance de Shakespeare, ainsi qu’en fait foi La Vie de Henri VIII, par lord Herbert, p. 41 :

« Ayant festoyé les dames pendant plusieurs jours, Henry se rendit de Tournai à Lille, où il avait été invité à résider par madame Marguerite. La duchesse lui donna le spectacle d’une joute fort extraordinaire qui eut lieu dans une antichambre, élevée de nombreux degrés au-dessus du sol et pavée de dalles noires. On avait ferré les chevaux avec du feutre, pour les empêcher de glisser. » — Malone.

(72) « Fort bien. — Je vous en prie, approchez… Plus haut, la musique ! » Ce passage est supprimé dans l’édition de 1623.