Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Hugo, Pagnerre, 1873, tome 12.djvu/249

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winchester.

— Et ne suis-je pas un prélat de l’Église ?

glocester.

— Oui, comme un bandit qui, retranché dans un château, — en fait le boulevard de son brigandage.

winchester.

— Irrévérent Glocester !

glocester.

Ce qu’on doit révérer en toi, — c’est ta fonction spirituelle, ce n’est pas ta vie.

winchester.

— Rome remédiera à cela.

warwick.

Allez-y donc, rare homme !

somerset, à Warwick.

— Milord, il serait de votre devoir de vous abstenir.

warwick, à Somerset.

— Veillez donc à ce que l’évêque ne dépasse pas les bornes.

somerset.

— Il me semble, en effet, que milord devrait être religieux — et connaître les devoirs imposés par cette qualité.

warwick.

— Il me semble, à moi, que Sa Seigneurie devrait être plus humble ; — il ne sied pas à un prélat de discuter de la sorte.

somerset.

— Si fait, quand on touche de si près à son caractère sacré.

warwick.

— Sacré ou profane, qu’importe ?

Montrant Glocester.

— Sa Grâce n’est-elle pas le protecteur du roi ?