Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Hugo, Pagnerre, 1873, tome 12.djvu/271

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glocester.

— Oui, milord, c’est tout ce qu’il écrit.

le roi henry.

— Eh bien, lord Talbot ira lui parler, — et le punira de cette vilenie.

À Talbot.

— Qu’en dites-vous, milord ? Cela vous convient-il ?

talbot.

— À moi, mon suzerain ? Oui, certes ; si vous ne m’aviez prévenu, — j’aurais imploré de vous cette mission.

le roi henry.

— Rassemblez donc vos forces, et marchez vite contre lui ; — qu’il sache comme nous prenons mal sa trahison — et quel crime il y a à se jouer de ses amis.

talbot.

— Je pars, milord, désirant de tout cœur — que vous puissiez voir la confusion de vos ennemis.

Il sort.


Entrent Vernon et Basset.


vernon.

— Accordez-moi le combat, gracieux souverain !

basset.

— Et à moi aussi, milord, accordez-moi le combat !

york, montrant Vernon.

— C’est un de mes gens ; écoutez-le, noble prince !

somerset, montrant Basset.

— Et c’est un des miens. Bien-aimé Henry, soyez-lui favorable.

le roi henry.

— Patience, milords, et laissez-les parier.

à Vernon et à Basset.

— Dites, messieurs, quel est le motif de ces clameurs ? — Pourquoi demandez-vous le combat ? Et avec qui ?