ment au roi, — laissant ton corps en pâture aux corbeaux.
— Ainsi York revient d’Irlande pour revendiquer son droit, — et arracher la couronne de la tête du faible Henry. — Cloches, sonnez à toutes volées ; feux de joie, brûlez clairs et brillants, — pour la réception du roi légitime de la grande Angleterre. — Ah ! sancta majestas ! qui ne t’achèterait pas cher ? — Que ceux-là obéissent qui ne savent pas commander ! — Cette main est faite pour ne manier que l’or. — Je ne puis donner à mes paroles leur véritable action — qu’en brandissant un sceptre ou une épée : — sur mon âme, j’aurai un sceptre — au bout duquel j’agiterai les fleurs de lis de France.
— Qui nous arrive ici ? Buckingham ! c’est pour me faire obstacle ! — Le roi l’a envoyé, sans doute : dissimulons.
— York, si tu agis en ami, je te salue en ami.
— Homphroy de Buckingham, j’accepte ton salut. — Est-ce comme messager ou bien de ton gré que tu viens ?
— Comme messager de Henry, notre auguste souverain ; — je viens savoir la raison de cet armement en pleine paix ; — pourquoi toi, qui n’es qu’un sujet, comme