— Croyez-moi, milords, cette chasse aux poules d’eau — est la plus amusante que j’aie vue depuis sept ans. — Pourtant, convenez-en, le vent était très-fort, — et il y avait dix à parier contre un que la vieille Jeanne ne prendrait pas son essor.
— Mais quelle pointe votre faucon a faite, milord, — et à quelle hauteur il volait au-dessus des autres ! — Voyez l’œuvre de Dieu dans toutes ses créatures ! — L’homme et l’oiseau aspirent également à monter.
— Sous le bon plaisir de Votre Majesté, il n’est pas étonnant que les faucons de milord protecteur planent si haut ; — ils savent que leur maître aime dominer, — et qu’il s’élève par la pensée bien au delà du vol d’un faucon.
— Milord, bien vil et bien ignoble serait l’esprit — qui ne dépasserait pas l’essor d’un oiseau.
— Je le pensais bien : il voudrait être plus haut que les nues.
— Eh ! milord cardinal, qu’entendez-vous par là ? — Votre Grâce ne trouverait-elle pas bon de pouvoir monter au ciel ?