Page:Siefert - Rayons perdus.djvu/147

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LES CENDRES.


Allons, ce sacrifice encore,
Et puis tout sera consommé.
Viens, que la flamme te dévore,
Pauvre vieux trésor embaumé !
Venez, sans tarder davantage,
Ô première & dernière page
Du roman fatal accompli !
Venez, ô lettres adorées ;
Venez, par moi-même livrées,
Tombez pour toujours dans l’oubli !

Non, point de larmes superflues,
Vous m’en avez trop fait verser.
Hier, quand je vous ai relues,