Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/119

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Sous les bercements infinis
Des feuillages que tu caresses,
Quand, de la tendresse des nids
L’écho doublera nos tendresses.

Quand passera sur notre front
Le frisson de tes palmes vertes,
Quand nos baisers s’embaumeront
Au calice des fleurs ouvertes

Étant de ces cœurs que ravit
Tout ce que ton éclat décore,
Dans l’amour de tout ce qui vit,
Nous nous aimerons mieux encore !

Nous nous mêlerons, radieux,
A ta grande fête, ô notre hôte,
Sentant en nous l’âme des Dieux
Hélas ! à qui de nous la faute ?